Femmes dans la population active
Un regard mondial sur les taux de participation
La participation des femmes à la population active mondiale est un sujet marqué à la fois par des progrès et des disparités. Une analyse de visualcapitalist.com explore les pays où les taux de femmes actives contribuant à leur économie sont les plus élevés et les plus bas. Rejoignez C&S Secretarial Services pour faire le point sur les pays champions de l’inclusion des femmes et ceux qui accusent un retard important.
Comprendre le contexte : qui fait partie de la population active ?
Il faut avant tout comprendre la définition de « population active » lors de l’interprétation des chiffres qui vont suivre. Elle englobe les individus âgés de 15 ans et plus qui sont soit employés, soit recherchent activement un emploi rémunéré, que ce soit en tant que salariés, entrepreneurs indépendants ou contributeurs à des entreprises familiales. Il convient de noter que, selon le pays concerné, les travailleurs non rémunérés, ceux qui s’occupent de membres de leur famille à domicile, les étudiants et le personnel militaire peuvent ne pas être inclus dans ce décompte.
Les pays champions de la participation des femmes à la population active
D’après les données compilées par la Banque mondiale à partir des estimations de l’Organisation internationale du travail (OIT) en 2023, plusieurs nations africaines dominent les classements en matière de participation des femmes à la population active. Madagascar, le Burundi et le Mozambique se distinguent, avec près de 80 % des femmes âgées de 15 ans et plus employées ou recherchant activement un emploi. Cette statistique remarquable met en lumière les progrès accomplis par ces pays dans la promotion de l’égalité des sexes sur le lieu de travail.
Les pays à faible participation des femmes à la population active
À l’autre extrémité du spectre, l’Afghanistan et le Yémen affichent actuellement les taux les plus bas de participation des femmes à leur population active, avec seulement 5 % des femmes en âge de travailler qui y participent. En élargissant notre vision aux 20 pays les plus bas, un phénomène inquiétant se dévoile : les nations du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Asie du Sud ont tendance à avoir des taux de femmes contribuant à la population active nettement inférieurs.
Présence des femmes dans la population active et revenu national : un paradoxe de la prospérité
Les données de Our World in Data présentent un paradoxe intéressant. La participation des femmes à la population active semble être la plus élevée à la fois dans les pays les plus riches et les plus pauvres du monde. À l’inverse, les nations ayant un revenu national moyen ont tendance à avoir les taux les plus bas de femmes actives dans leur économie. Cela suggère que des facteurs qui vont au-delà du simple développement économique jouent un rôle dans la promotion de l’égalité des sexes sur le lieu de travail.
Les femmes comme moteurs de la croissance économique
Il existe un argument économique convaincant en faveur de l’augmentation de la participation des femmes à la population active. Les femmes représentant environ la moitié de la population mondiale, leur inclusion représente un potentiel inexploité important pour l’expansion économique. Un plus grand nombre de personnes contribuant à la population active se traduit par une augmentation de la productivité et de la croissance économique globale. En favorisant des environnements qui encouragent les femmes à entrer et à rester sur le marché du travail, les pays peuvent débloquer un moteur puissant pour le développement durable et la prospérité.
Top 10 des pays avec le pourcentage le plus élevé de femmes dans la population active
Le pourcentage de femmes dans la population active varie selon les pays.
Voici les 10 pays avec le pourcentage le plus élevé de femmes dans la population active :
- Madagascar : 83 %
- Îles Salomon : 83 %
- Burundi : 79 %
- Mozambique : 78 %
- Tanzanie : 77 %
- Éthiopie : 75 %
- Angola : 73 %
- Kenya : 72 %
- Libéria : 72 %
- Moldavie : 72 %
D’autres pays rejoignent cette cohorte :
- Suriname : 71 %
- Guyana : 69 %
- Namibie : 68 %
- Botswana : 67 %
- Rwanda : 67 %
Source : Banque mondiale – Les chiffres sont arrondis et basés sur les estimations de l’Organisation internationale du travail en 2023.
Briser les barrières et construire un avenir plus inclusif
Les données présentées ici soulignent la nécessité de poursuivre les efforts visant à démanteler les obstacles qui empêchent les femmes de participer pleinement à la population active mondiale.
En promouvant des politiques qui encouragent l’égalité des sexes dans l’éducation, la garde d’enfants et les pratiques sur le lieu de travail, les nations peuvent créer des environnements où les femmes peuvent s’épanouir et contribuer pleinement à leur économie et à leur société.
La construction d’un avenir plus inclusif exige un effort concerté de la part des gouvernements, des entreprises et des personnes pour éradiquer les disparités existantes et libérer le plein potentiel des femmes en tant que moteur de la croissance économique et du progrès social.
Source de cet article : https://www.visualcapitalist.com/countries-most-least-women-in-the-workforce/
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